L'amour est très surestimé, de Brigitte Giraud

Publié le par La Muse agitée

Onze textes courts pour dire l'amour qui s'effiloche, comme de petites boules de poussière qui s'insinuent dans les recoins, que l'on finit par repousser sous un tapis, lequel fatalement ne sera un jour plus assez grand pour contenir tout ce que deux êtres ne se sont pas dit, tout ce qu'ils ont gardé par peur de le partager, pour tenter de conserver ce qui s'est déjà avarié dans l'ombre de leurs désespoirs, tout ce qui s'est amoncelé à la cave et dont il faudra bien se débarrasser finalement.

Simple et bien écrit, intelligent et efficace, sans prétention, ça touche au but.

"Vous ne l'aimez plus. Vous l'avez vidé de sa substance, vous l'avez usé. Il est devant vous, démuni et fatigué. Et ainsi, il ne vous plaît plus. Une coquille vide que vous avez aspirée. Peut-on aimer une coquille ? Peut-on aimer un homme qui ne se rebelle pas ?"

Editions J'ai Lu, 80 pages.

Goncourt de la nouvelle 2007.

Appréciation : undefinedundefinedundefined

Publié dans Nouveautés Poche

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article