Chiens de la casse, de Mouss Bénia

Publié le par La Muse agitée

« Chiens de la casse : chiens enragés, abandonnés et prêts à tout pour s’extraire de la boue,  c’est le nom que se donnent  entre eux les jeunes des quartiers. »
Benhadji est un enfant de la cité, issu de parents immigrés, copain avec la petite frappe du coin, toujours emberlificoté dans des coups foireux. Il aime la musique, il a le sens de l’amitié et il rêve de pouvoir vivre un jour, comme les gens biens, ceux qui ont les moyens.
Le parcours du héros est d’une logique implacable, les « bêtises » à la mesure de l’âge du capitaine qui voudrait juste ne pas devenir un smicard méprisé. Mais comment faire ?
Alors, de mauvaises rencontres en mauvaises expériences, Benhadji, dit Bob, va faire de la prison, serrer les dents, serrer les fesses et essayer malgré tout de devenir quelqu’un.
Mais qu’est ce qu’on peut faire de sa peau quand on a aucun diplôme, aucun appui, et que l’attention que l’on vous porte n’est pavé que de mauvaises intentions ?
Trahi, déçu, sans cesse sollicité par tous ceux qu’il aimerait fuir mais qui sont finalement ses seuls amis… Bob erre.

Crochet droit, crochet gauche, personne ne tend l’autre joue dans le livre de Mouss Bénia, on encaisse, on rend, on frappe plus fort. C’est la loi.
L’écriture est plutôt drôle avec cette langue enrichie d’un vocabulaire « made in aujourd’hui dans les banlieues des grandes villes ».
Et, dans ce style «  boxeur », Mouss Benia affirme que tous les chiens de la meute hurlent à la mort. Bob, quant à lui, finira à la casse.

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Publié dans Romans

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