Le ravin, de Joyce Carol Oates

Publié le par La Muse agitée

Dans sa jeunesse, Matt McBride a été choqué par la disparition d’une élève de son lycée, que l’on a finalement retrouvée morte, atrocement mutilée, dans un ravin. Il aurait bien voulu l’aider, il aurait bien voulu l’aimer, il aurait adoré la sauver.

Les années ont passé. Matt est agent immobilier à la brillante carrière le jour, photographe aux visions noires la nuit, mari et père le reste du temps. Il poursuit sans doute les fantômes du passé, mais trouve une certaine forme d’équilibre entre son travail et sa famille.
Lorsque l’une de ses connaissances, Diana Zwolle, disparaît, Matt est très vite suspecté par la police.
La confiance de sa femme en est profondément ébranlée, ainsi que celle de son patron.
Tout son monde en équilibre instable, Matt décide de mener l’enquête, et part à la recherche d’un artiste étrange, que les gens considèrent comme un paumé inoffensif, mais dont l’œuvre pourrait bien être tortueuse et particulièrement monstrueuse.

Un tueur en série, des crimes affreux, un innocent accusé, anti héros fatigué un rien à côté de la plaque, mais pas autant que la flicaille du coin, l’attente du rebondissement final, bref, rien de très original. Les amateurs du genre apprécieront, peut-être, mais le tout manque tout de même foncièrement de punch.

Joyce Carol Oates, Le ravin, J'ai Lu, 375 pages
 
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Publié dans Romans

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F
J'adore cette auteure, son roman "Mère disparue" m'a enchantée, dommage que celui-ci ne soit pas dans la même veine...
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